Climat, impact humain et pauvreté
« Le coût humain du changement climatique » comporte à la fois les dernières observations scientifiques sur le changement climatique et les conclusions qu’Oxfam tire de son travail auprès de communautés dans près de 100 pays. Il démontre comment les populations pauvres portent déjà le fardeau du changement climatique.
Le rapport présente des preuves des effets du changement climatique sur l’ensemble des questions liées à la pauvreté et au développement : de l'accès à la nourriture et à l'eau, à la santé et la sécurité. Il prévient que, sans une action immédiate, 50 ans de développement dans les pays pauvres seront définitivement perdus.
Une des tendances les plus préoccupantes mise en évidence dans le rapport est l'impact de l’irrégularité des conditions météorologiques sur l'agriculture. Les agriculteurs pauvres, qui ne peuvent plus compter sur les saisons, perdent récoltes après récoltes en raison des vagues soudaines de chaleur ou de fortes pluies.
«Le coût humain du changement climatique » est publié quelques jours avant le sommet du G8 en Italie (8 - 12 juillet) où le changement climatique est à l'ordre du jour.
Les principales recommandations
Les pays riches industrialisés sont responsables de la crise climatique et ils disposent des ressources financières pour y faire face. Cela leur donne une double responsabilité :
- Mobiliser les 150 milliards de dollars nécessaires - en plus des engagements d'aide au développement – pour aider les pays pauvres à s'adapter aux effets du changement climatique et de réduire leurs émissions.
- S'engager à réduire de manière significative leurs émissions - les scientifiques indiquent qu’une réduction globale des émissions d'au moins 40 pour cent en dessous des niveaux de 1990 d'ici à 2020 est nécessaire, et au moins 80 pour cent en dessous des niveaux de 1990 d'ici 2050.