![Parvenir à l’égalité des sexes en matière de propriété foncière contribuerait à l’autonomisation des femmes. Photo : Luz Evelia Godines Solano, productrice de café au Nicaragua. Parvenir à l’égalité des sexes en matière de propriété foncière contribuerait à l’autonomisation des femmes. Photo : Luz Evelia Godines Solano, productrice de café au Nicaragua.](https://oi-files-d8-prod.s3.eu-west-2.amazonaws.com/s3fs-public/styles/hero_image_small/public/oes_16875_main.jpg?h=bc0575d2&itok=2nU_AT3T)
Pour les communautés locales et les peuples autochtones, le droit à la terre n'est pas seulement un concept abstrait, c'est aussi une question de survie. Trop souvent, ce droit est ignoré ou bafoué. Et cela nous affecte toutes et tous.
Ces communautés jouent un rôle primordial pour l’alimentation humaine à l’échelle mondiale. Elles prennent soin de nombreux écosystèmes, préservent la diversité culturelle et contribuent à lutter contre la pauvreté et la faim.
Mais les grandes entreprises et les gouvernements avides de profits s’approprient leurs terres pour y mettre en œuvre des projets agricoles, miniers ou d’infrastructure.
Cela met en péril la capacité de ces communautés à se nourrir et à nourrir la planète. Par ailleurs, alors qu’elles se mobilisent pour faire valoir leurs droits et pour protéger la planète, elles font de plus en plus souvent l’objet de menaces ou d’expulsions par la force, se soldant parfois par des assassinats.
Vous pouvez les aider. Joignez-vous aux centaines de communautés, d’associations, de militant-e-s, de femmes et d’hommes du monde entier qui exigent l’application immédiate du droit à la terre.
![La communauté Shipibo de Santa Clara de Uchunya, en Amazonie péruvienne, fait face à l'invasion de ses terres ancestrales par des plantations de palmiers à huile et des trafiquants. 7 000 hectares de forêt ont été détruits. Photo : Diego Pérez/Oxfam La communauté Shipibo de Santa Clara de Uchunya, en Amazonie péruvienne, fait face à l'invasion de ses terres ancestrales par des plantations de palmiers à huile et des trafiquants. 7 000 hectares de forêt ont été détruits. Photo : Diego Pérez/Oxfam](https://oi-files-d8-prod.s3.eu-west-2.amazonaws.com/s3fs-public/styles/link_block_extra_large/public/peru_land_rights.jpg?itok=edFSCtef)
Pourquoi les droits fonciers collectifs nous concernent toutes et tous
L’absence de reconnaissance des droits fonciers communautaires n’est pas seulement une atteinte aux droits humains. Elle est aussi une menace pour la sécurité alimentaire mondiale et la capacité de l’humanité à combattre le changement climatique.