Avant la pandémie, les politiques de l’UE vis-à-vis de l’Afrique du Nord, notamment de la Tunisie et du Maroc, s’articulaient autour de deux grands paradigmes : la libéralisation des échanges et la réduction des migrations, qu’elles soient régulières ou irrégulières. Ces agendas étaient incohérents et produisaient des effets extrêmement négatifs sur les moyens de subsistance ainsi que sur les opportunités d’emploi au sein de l’UE pour les personnes les plus vulnérables au Maghreb.
Alors que les impacts du coronavirus continuent de causer des ravages économiques à travers le monde, les futures négociations concernant les accords de libre-échange complet et approfondi (ALECA) devront aller dans le sens d’une reprise juste et inclusive en Afrique du Nord basée sur la réduction des inégalités et la promotion d’une prospérité et d'un développement mutuels.