Les bailleurs cherchent de plus en plus à injecter des ressources du secteur privé dans les projets de développement, en combinant l’aide publique au développement (APD) avec des fonds privés. Il existe peu d’indicateurs pour évaluer l’impact sur le développement, et souvent ces projets ne respectent pas les critères d’appropriation, de transparence et de redevabilité. La nécessité d’avoir recours aux subventions de l’APD n’est pas toujours clairement établie.
Les financements mixtes pourraient favoriser les projets destinés aux plus pauvres, par exemple en allégeant les contraintes du crédit pour les petites et moyennes entreprises. A minima, les bailleurs devraient évaluer l’utilité des financements mixtes au regard des principes d’efficacité de l’aide au développement.