Alors que la Haute représentante pour les affaires étrangères de l'Union européenne, Catherine Ashton, se prépare a visiter la bande de Gaza jeudi, Oxfam International l’appelle à traiter en priorité la levée du blocus israélien de Gaza.
La Haute représentante pour les affaires étrangères de l'Union européenne, Catherine Ashton, fait preuve d’un grand sens du leadership en se déplaçant à Gaza, ou elle pourra se rendre compte par elle-même de l’impact dévastateur du blocus sur la vie quotidienne de 1,5 million de Gazaouis. Après plus de 1000 jours de blocus, l’économie de Gaza est au bord de l’effondrement, les conséquences sur les infrastructures d’eau et d’assainissement sont désastreuses, et les Gazaouis tentent désespérément de gagner de quoi subvenir aux besoins de leurs familles. L’Union européenne, qui est le principal contributeur d'aide aux Palestiniens, a évoqué les violations des droits de l’homme commises dans la région à plusieurs reprises, mais n’est pas encore passée des discours aux actes.
« Plus de 4 milliards de dollars ont été promis en faveur de la reconstruction et du développement à la suite de l’opération militaire israélienne de l’année dernière, mais seule une petite partie de cette somme a été dépensée en raison de la politique de blocus israélienne. Le temps est venu pour la communauté internationale de coupler engagement financier et action concrète en insistant pour qu’Israël rouvre tous les points de passage », déclare le directeur exécutif d’Oxfam International, Jeremy Hobbs.
Même si les autorités israéliennes ont le devoir de protéger leurs citoyens, elles ne peuvent punir tous les civils gazaouis par un blocus. Cela constitue une peine collective, qui est illégale au terme du droit international. L’Union européenne doit conditionner toute amélioration des relations économiques et politiques avec Israël à la fin du blocus.
« A un moment ou l’Union européenne s’efforce de bâtir une politique étrangère forte et unifiée, Lady Ashton doit envoyer un message clair a ses collègues du Quartet a Moscou, ainsi qu’au ministres des affaires étrangères de l’Union européenne : ils ne doivent pas laisser le blocus achever sa troisième année. Cela constituera une étape vers une paix juste, durable et définitive au Proche Orient », ajoute Jeremy Hobbs.
Notes aux rédactions
Conséquences de la politique de blocus imposée à Gaza :
- En moyenne seuls 545 camions de fournitures humanitaires ont été autorisés à entrer dans Gaza chaque semaine au mois de février – ce qui représente seulement 41% de la moyenne hebdomadaire avant le blocus ;
- En moyenne seulement 688 tonnes de gaz domestiques ont pu entrer a Gaza chaque semaine en février selon les estimations – seulement 39% du besoin normal hebdomadaire, qui est de 1750 tonnes ;
- Seuls 87 camions chargéesde fraises et de fleurs coupées ont reçu l’autorisation de sortir de Gaza depuis le 10 décembre 2009. La quasi interdiction qui pèse sur les exportations a porté un coup sévère aux fermiers gazaoui., Avant le blocus, 70 camions exportaient des marchandises de Gaza chaque jour ;
- Depuis janvier 2009, les forces navales israéliennes ont restreint l’accès des bateaux de pêche palestiniens à 3 miles nautiques de la côte ; en pratique, l’accès est parfois limitée à un mile, ce qui rend presque impossible une pêche fructueuse.
Conséquences de la politique de blocus imposée à Gaza :
- En moyenne seuls 545 camions de fournitures humanitaires ont été autorisés à entrer dans Gaza chaque semaine au mois de février – ce qui représente seulement 41% de la moyenne hebdomadaire avant le blocus ;
- En moyenne seulement 688 tonnes de gaz domestiques ont pu entrer a Gaza chaque semaine en février selon les estimations – seulement 39% du besoin normal hebdomadaire, qui est de 1750 tonnes ;
- Seuls 87 camions chargéesde fraises et de fleurs coupées ont reçu l’autorisation de sortir de Gaza depuis le 10 décembre 2009. La quasi interdiction qui pèse sur les exportations a porté un coup sévère aux fermiers gazaoui., Avant le blocus, 70 camions exportaient des marchandises de Gaza chaque jour ;
- Depuis janvier 2009, les forces navales israéliennes ont restreint l’accès des bateaux de pêche palestiniens à 3 miles nautiques de la côte ; en pratique, l’accès est parfois limitée à un mile, ce qui rend presque impossible une pêche fructueuse.