internally displaced people

De la Syrie au Soudan du Sud, plus de 125 millions de personnes à travers le monde ont eu leur existence ravagée par un conflit armé ou une catastrophe naturelle. Il est urgent d'apporter des changements profonds et concrets à l'aide humanitaire.

La situation catastrophique en Syrie qui ne fait qu’empirer traduit l’échec de la communauté internationale à intervenir jusqu’à présent. Oxfam en appelle à une action urgente et immédiate de la part de la communauté internationale pour qu’elle intervienne face à cette exacerbation de la crise.

Un an après le déclenchement des combats au Soudan du Sud, le pays demeure confronté à une grave crise alimentaire, et Oxfam tire aujourd’hui la sonnette d’alarme : si le conflit se poursuit, 2,5 millions de personnes risquent de souffrir de la faim.

Les organisations humanitaires craignent un recul des récentes améliorations et mettent en garde contre le risque que le nombre de personnes souffrant de malnutrition sévère augmente d’un million au cours du premier trimestre 2015.

L'ampleur de la crise en Syrie appelle des engagements spécifiques plus forts de la part des membres de la communauté internationale pour atténuer les souffrances.

Alors que les températures locales vont atteindre plus de 40°c dans les semaines à venir, Oxfam est très préoccupée par l’augmentation des risques sanitaires pour les réfugiés syriens provoquée par cette hausse des températures.

Suite à la conférence des Bailleurs pour la reconstruction du Mali à Bruxelles, Marietou Diaby, directrice pays d'Oxfam au Mali, déclare :

Le coût humain du conflit syrien a dépassé toutes les prévisions. Plus d'1,3 million de réfugiés syriens se trouvent déjà dans les pays voisins.

Selon l’ONU plus de 700 000 personnes se trouvent actuellement en situation de vulnérabilité dans le Nord Kivu, en République démocratique du Congo.

Oxfam est vivement préoccupée par les conséquences que pourraient avoir l’intensification des combats au Mali. Les affrontements pourraient en effet aggraver les restrictions qui affectent déjà l’accès humanitaire, mais aussi accroître considérablement les besoins humanitaires des populations dans le pays et dans les Etats voisins.