Le Groupe de travail sur le Sahel, une coalition d’ONG internationales, lance aujourd’hui un rapport évaluant les réponses aux crises alimentaires régionales de 2005 et de 2010 et proposant des mesures pour prévenir les crises futures.
Alors que les efforts mis en oeuvre pour juguler la catastrophe en Afrique de l'Est patinent, nombre de gouvernements de pays riches se rendent coupables de négligence volontaire : à l'heure actuelle, 800 millions de dollars manquent à l'appel.
Bilital Maroobe et Oxfam avertissent que l’amplitude, la fréquence rapprochée des crises au Sahel ainsi que les réponses tardives et parfois inappropriées des décideurs et de la communauté internationale nécessitent de repenser les stratégies de réponse face à ces catastrophes à répétition.
Au Niger, le pays le plus fortement touché par la crise alimentaire en Afrique de l'Ouest, le manque de fonds a obligé le PAM à prendre une terrible décision : abandonner son projet de fournir de la nourriture d'urgence aux familles ayant des enfants âgés de plus de deux ans.
Le manque de fonds et les retards dans l’acheminement des vivres menacent la vie de centaines de milliers de personnes en Afrique de l'Ouest. Il n'y a aucune excuse à cela, puisque la communauté internationale a été avertie il y a plusieurs mois de l’ampleur grandissante de la crise.
Plusieurs grandes organisations humanitaires ont appelé aujourd'hui à redoubler d'efforts pour venir en aide à dix millions de personnes menacées par la faim extrême dans la zone sahélienne située en Afrique de l'ouest et centrale.
Pour marquer la Journée de l’enfant africain, Oxfam exhorte la communauté internationale d’agir immédiatement afin de sauver la vie de presque 250.000 enfants en Somalie menacés de conflits, malnutrition et maladies.