COVID-19

Les violences basées sur le genre constituent une autre pandémie qui touche tous les groupes sociaux, dans le monde entier. Elles ont pourtant été en grande partie omises des plans de réponse à la Covid-19 et des plans de reprise.Les obstacles à la justice de genre persistent, mais les progrès réalisés depuis le lancement de la campagne de 16 jours d’action contre les violences basées sur le genre prouvent que des solutions existent.

Depuis 30 ans, les mouvements féministes du monde entier appellent à mettre fin aux violences faites aux femmes, aux filles, aux personnes trans et non-binaires. Bien qu'il y ait eu des progrès, les violences basées sur le genre sont une autre pandémie qu'il est urgent de prendre au sérieux et d'éradiquer.

GENÈVE- Une coalition internationale de groupes de défense des droits humains, d'experts en santé publique et d'organisations de la société civile intente une action en justice contre les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Norvège et la Suisse, au motif que ces pays violent le droit international relatif aux droits humains en n'intervenant pas dans le déploiement inéquitable et discriminatoire sur le plan racial du vaccin et des autres technologies de santé relatives à la COVID.

Les pays en développement sont suspendus aux promesses non tenues des pays riches et des laboratoires pharmaceutiques qui ne parviennent pas à livrer les milliards de doses promises, tout en bloquant les vraies solutions pour lutter contre les inégalités vaccinales, selon un nouveau rapport publié aujourd'hui par The People’s Vaccine Alliance.

Plus de 155 millions de personnes vivent aujourd'hui dans une situation d’insécurité alimentaire, parfois extrême. Près des deux tiers d’entre elles souffrent de la faim principalement à cause des guerres et des conflits qui ravagent leur pays. En première ligne : les femmes, celles qui mangent le moins et en dernier, et qui pourtant mènent une lutte quotidienne pour nourrir leur famille.

La pandémie de Covid-19 a aggravé l’ampleur des inégalités en Afrique de l’Ouest et précipité des millions de personnes dans la pauvreté. Elle offre cependant aux gouvernements ouest-africains une opportunité unique d’investir massivement dans des politiques de lutte contre les inégalités en augmentant les dépenses publiques, en rendant les systèmes fiscaux plus progressifs et en luttant contre le chômage et le travail précaire.

Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest s’apprêtent à couper drastiquement dans leurs dépenses publiques afin de récupérer les pertes économiques liées à la COVID-19, mettent en garde Oxfam et Development Finance International (DFI) dans un nouveau rapport publié aujourd'hui. 

Les vaccins contre la Covid-19 sont détenus par de grandes entreprises pharmaceutiques qui privilégient leurs profits au détriment de la santé du plus grand nombre. Rejoignez les centaines de milliers de citoyen.nes du monde entier et exigez un accès universel et gratuit aux vaccins, notre meilleure chance de mettre fin à la pandémie.

Un nouveau rapport d'Oxfam publié aujourd’hui indique que, si aucune mesure n’est prise, 11 personnes pourraient mourir de faim et de malnutrition chaque minute. C'est plus que le taux de mortalité mondial actuel du COVID-19, qui est d'environ sept personnes par minute.

Un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19, les décès imputables à la faim dépassent ceux dus au virus. Le pire reste à venir, à moins que les gouvernements ne s’attaquent de toute urgence et avec détermination à l’insécurité alimentaire et à ses causes profondes.