Oxfam Inde fournira dans un premier temps de l’eau, des services d’assainissement et des abris à 60 000 personnes touchées par le cyclone Phailin
Le cyclone Phailin, la plus grande catastrophe naturelle qu’ait connue l’Inde depuis des années, a quitté le pays dimanche laissant près de 9 millions de sinistrés.
Des vents atteignant 200 km/h ont détruit 300 000 hectares de cultures et endommagé 200 000 habitations, certaines de manière irrévocable. Phailin coûtera à l’Inde plus de 389 millions de dollars.
Toutefois, le chiffre le plus impressionnant est probablement le bilan humain : « seulement » 23 morts seraient à déplorer. En 1999, un cyclone avait tué plus de 10 000 personnes dans la même région. Cette fois-ci, les autorités ont déplacé près d’un million de personnes pour les loger dans des abris temporaires, des écoles et d’autres bâtiments publics.
De nombreuses vies sauvées
« De nombreuses vies ont sans nul doute été sauvées grâce à la rapidité d’action des gouvernements d’Orissa et d’Andhra Pradesh, se réjouit Zubin Zaman, responsable du programme humanitaire chez Oxfam Inde. Ils ont fait un usage efficace des systèmes d’alerte précoce aux cyclones, et une excellente coordination a permis d’évacuer tout le monde à temps. »
« Cependant, des centaines de milliers de personnes déplacées ont à présent besoin d’eau potable et d’assainissement. Certaines ont aussi besoin d’abris d’urgence. Il est important que les administrations locales continuent à fournir des vivres sur une longue période afin de répondre aux besoins de la population. »
Eau potable, hygiène et abris
Oxfam Inde distribue par ailleurs des comprimés de chlore servant à purifier l’eau et prévoit de fournir des kits d’hygiène et des abris d’urgence. Oxfam Inde va se concentrer sur les secteurs de Chattarpur et Ganjam, dans les districts de Ganjam et Puri. Oxfam Inde prévoit, dans un premier temps, de secourir 60 000 personnes sinistrées avec l’aide de ses partenaires locaux United Artists Association et Solar.
Selon Carsten Voelz, directeur humanitaire d’Oxfam, l’État indien est à féliciter pour la rapidité de son action préventive : « Évacuer un million de personnes est une formidable prouesse qui témoigne d’une bonne planification et communication. Ces types de progrès techniques sont importants, surtout avec la multiplication et l’intensification à venir des tempêtes sous l’effet du changement climatique. Mais la communauté humanitaire doit aussi se pencher de plus près sur les raisons pour lesquelles les populations pauvres sont toujours les plus vulnérables, et nous devons continuer à améliorer notre travail en fonction de la réponse à cette question. »
S'attaquer aux causes
Carsten Voelz explique que le travail humanitaire d’Oxfam à travers le monde contribue à renforcer la résilience des populations en s’attaquant, en premier lieu, aux causes mêmes de leur plus grande sensibilité aux crises.
« Bravo à l’Inde qui a su tirer les leçons de 1999 et a, cette fois-ci, sauvé d’innombrables vies grâce à une action rapide et décisive, a-t-il conclu. Mais le seul moyen pour que tous les pays réduisent radicalement le risque auquel font face les populations pauvres consiste à remédier aux inégalités, à l’insuffisance des services publics et au manque de protection sociale. Le seul moyen de prévenir une telle vulnérabilité des populations pauvres consiste à prévenir la pauvreté. »
Notes aux rédactions
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Manisha Sharma, Coordinatrice Médias et communications
Oxfam Inde / Tél. : +91-11-46538000 Ext.123
Sarah Dransfield, Chargée de relations presse
Oxfam Grande-Bretagne | Oxford | Tél : +44 (0)1865 472269 | Mob : +44 (0)7767 085636
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