Oxfam s’inquiète vivement de l’aggravation de la crise humanitaire dans le plus jeune État du monde
La violence et les violations des droits humains doivent cesser immédiatement, dès lors qu’une médiation directe a été entamée en Éthiopie, entre les parties au conflit, affirme Oxfam.
Depuis le 15 décembre, le Soudan du Sud est en proie à d’intenses combats qui ont fait plus de mille morts, et près de 200 000 personnes ont dû se réfugier dans la brousse ou dans des bases des Nations unies. Ces déplacé-e-s vivent dans des conditions de plus en plus effroyables, tandis que les violences entravent l’acheminement de l’aide humanitaire.
Active dans la région depuis trente ans, Oxfam collabore avec l’ONU et les autres organisations humanitaires pour apporter des vivres, de l’eau potable et des installations sanitaires aux personnes les plus démunies.
L’organisation humanitaire s’inquiète vivement de l’aggravation de la crise humanitaire, notamment dans le camp de réfugiés d’Awerial, sur les rives du Nil, qui accueille actuellement 75 000 personnes. Oxfam y a déployé une équipe d’intervention rapide à l’appui des opérations d’approvisionnement en eau potable, de construction de latrines et de promotion de la santé publique.
« Des milliers de familles ont dû partir de chez elles et se retrouvent privées de tout moyen de subsistance, vivant dans des conditions d’extrême pauvreté, explique Désiré Assogbavi, directeur du bureau de liaison d’Oxfam avec l’Union africaine, à Addis-Abeba. Nous faisons notre possible pour parer aux besoins essentiels des personnes les plus gravement touchées par les violences et leur assurer un accès à l’alimentation, à l’eau et à l’hygiène. Mais si le conflit persiste, il deviendra encore plus difficile de répondre aux besoins croissants.
« Toutes les parties aux négociations qui se déroulent actuellement à Addis-Abeba ont le devoir envers leur population de parvenir à un règlement rapide et pacifique du conflit. Ce règlement doit en premier lieu viser à protéger les droits humains, indépendamment de l’identité politique ou ethnique des citoyennes et citoyens. »
« En outre, toutes les parties doivent veiller à ce que les intervenants humanitaires puissent accéder en toute sécurité aux populations civiles qui en ont cruellement besoin.
Contact
Desire Assogbavi, directeur du bureau de liaison d’Oxfam avec l’Union africaine, à Addis-Abeba, est disponible pour des interviews.
Pour de plus amples informations, merci de bien vouloir contacter :
Faith Adhianbo, Responsable média par intérim, bureau de liaison d’Oxfam avec l’Union africaine,
Tel.: +251 11661 1601
Mobile : +251 925 374 692
Email : Faith.Adhiambo@OxfamInternational.org
Desire Assogbavi, directeur du bureau de liaison d’Oxfam avec l’Union africaine, à Addis-Abeba, est disponible pour des interviews.
Pour de plus amples informations, merci de bien vouloir contacter :
Faith Adhianbo, Responsable média par intérim, bureau de liaison d’Oxfam avec l’Union africaine,
Tel.: +251 11661 1601
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