Gareth Price Jones, représentant d'Oxfam pour les affaires humanitaires a déclaré : « Les États réunis à Genève aujourd’hui avaient l’occasion de transformer les conditions de vie de quelques-uns des réfugiés les plus vulnérables de Syrie, une occasion qu’ils ont en grande partie laissé passer. Que plusieurs pays, notamment l’Australie, aient renforcé leurs engagements de réinstallation ou d’admission humanitaire est encourageant. Mais nombre de réfugiés vont devoir rester au Moyen-Orient, malgré la détérioration de la situation sur place, en espérant pouvoir un jour rentrer chez eux.
« Il est à présent essentiel que les pays tiers qui se sont engagés à apporter protection et soutien aux réfugiés vulnérables prennent rapidement les mesures nécessaires pour tenir leurs promesses. D’autres États doivent suivre l’exemple de l’Allemagne et s’engager à contribuer. Oxfam réclamait la réinstallation de 5 % de la population réfugiée d’ici fin 2015.
« Les civils de Syrie se trouvent pris dans l’une des plus graves crises de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale et auront peu d’espoir de pouvoir rentrer chez eux tant que le conflit se poursuivra. En attendant, les voisins de la Syrie ploient sous le poids de la crise. La communauté internationale doit assumer son devoir d’aider les réfugiés de plus en plus nombreux et, pour ce faire, elle doit poursuivre les efforts d’aide humanitaire dans la région et offrir des solutions de réinstallation dans des pays tiers, tout en faisant pression pour une solution politique au conflit. Il est malheureusement clair qu’elle manque à son devoir sur tous les fronts. »
Contact
Joelle Bassoul
Chargée de relations médias, réponse à la crise en Syrie
jbassoul@oxfam.org.uk, +961-71525218
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