Des équipes d’évaluation rapide sont arrivées sur les deux petites îles de Vanuatu les plus gravement touchées par le cyclone Pam, dans le Pacifique Sud, afin d’estimer sans tarder les besoins des survivantes et survivants de la catastrophe.
Colin Collett van Rooyen, directeur pays d’Oxfam au Vanuatu, a annoncé l’arrivée d’une équipe à Tanna et d’une seconde à Erromango. Toutes deux devraient être de retour à Port-Vila dans un délai de 24 heures pour rendre compte des besoins sur chacune de ces îles.
« Pour une assistance immédiate, chaque équipe a emporté des kits d’aide d’urgence, comportant des médicaments, des fournitures liées à l’eau potable et à l’assainissement, des vivres et du matériel pour abris, a précisé M. Collett van Rooyen.
« Des membres du personnel médical au sein de ces équipes d’évaluation rapide – dont plusieurs sont originaires de Tanna – resteront sur place jusqu’à ce qu’une aide plus importante arrive. »
M. Collett van Rooyen a également expliqué que des relevés aériens sont en cours et que leurs résultats, attendus très prochainement, permettront d’identifier les zones prioritaires où les équipes devront être envoyées en plus grand nombre.
Tanna, qui a pris les vents de 250 km/h du cyclone Pam de plein fouet, se trouve à environ 200 km au sud de la capitale, Port-Vila, et compte près de 30 000 habitants.
L’ïle d’Erromango se trouvait également en plein sur la trajectoire du cyclone, mais a une population moins nombreuse d’environ 2 000 habitants.
Selon une déclaration de l’ONU la nuit dernière, un bilan provisoire s’établit à 24 morts pour l’ensemble de l’archipel. De plus, 3 300 personnes ont trouvé refuge dans 48 centres d’évacuation à Port-Vila, sur un total de plus de 100 000 personnes déplacées.
M. Collett van Rooyen a également fait part d’inquiétudes grandissantes concernant l’approvisionnement alimentaire, l’eau, l’assainissement et l’hygiène pour les 3 300 personnes se trouvant dans les 48 centres d’évacuation de Port-Vila.
« L’arrivée du cyclone Pam vendredi soir a constitué une première urgence. Sans eau potable, ni mesures d’assainissement et d’hygiène, la maladie risque de constituer la prochaine urgence, a ajouté M. Collett van Rooyen.
« Le gouvernement de Vanuatu met tout en œuvre pour sa population, mais le besoin d’aide humanitaire face à cette crise est énorme. Nous sommes reconnaissants pour l’aide qui commence à arriver, mais nous en avons besoin de beaucoup plus. »
Contact
John Lindsay, +61 (0) 423 456 046, johnlindsay@oxfam.org.au
ou
Angus Hohenboken au Vanuatu, +61 (0) 428 367 318, angush@oxfam.org.au
John Lindsay, +61 (0) 423 456 046, johnlindsay@oxfam.org.au
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