Comment le G20 peut promouvoir les droits des femmes en matière d’emploi, de protection sociale et de fiscalité
Dans les pays du G20 et au-delà, les femmes ont des salaires moins élevés, constituent la plus grande partie de la main-d'oeuvre non rémunérée, sont sur-représentées dans le travail à temps partiel et sont victimes de discriminations dans leur foyer, sur les marchés et dans les institutions.
En 2012, dans le cadre de la déclaration de Los Cabos, les dirigeants du G20 s'étaient engagés à lever les obstacles à la pleine participation des femmes dans la société et dans l'économie et à élargir les opportunités pour les femmes dans leur pays. Oxfam salue cette décision et appelle le G20 à revoir son agenda et ses actions à la lumière des engagements pris sur les droits des femmes et l'égalité des sexes. Sous la présidence de l'Australie, le G20 a l’opportunité de tenir ses promesses de croissance réellement inclusive et de renforcer la résilience des femmes pour contrer la crise économique grâce à une croissance économique intégrant les questions liées à l’égalité hommes-femmes et à des politiques équitables en matière d'emploi.
Oxfam recommande au G20 de :
- Traiter l'inégalité entre les hommes et les femmes de façon systémique, notamment au niveau des mécanismes de gouvernance et de redevabilité.
- Promouvoir un régime fiscal équitable entre hommes et femmes.
- Garantir un travail décent et une protection sociale.