Le 30 Mars 2016, l’investiture du Pr. Faustin Archange TOUADERA comme nouveau président de la république Centrafricaine après 3 ans de transition politique a suscité beaucoup d’espoir. Le retour à la normale dans ce pays dévasté par une crise aigue constituait les prémisses des promesses électorales autour de la restauration de la paix, la stabilité et la réconciliation en Centrafrique.
Un an plus tard, il est évident que cette dynamique semble remise en cause avec la vague de violence qui traverse à nouveau le pays depuis octobre 2016. En mars 2017, 60% du territoire reste encore sous le contrôle des groupes armés non étatiques et les promesses faites aux millions de centrafricains qui étaient affamés, déplacés, blessés et violentés semblent s’évanouir dans l’incertitude1 . Les efforts consentis par les nouvelles autorités constitutionnelles, ne pourront pas changer les tendances actuelles, si elles ne s’inscrivent pas dans la durée et ne bénéficient pas d’un réel soutien financier et technique de la communauté internationale.