Financement du développement

À quelques jours de la Conférence sur le financement du développement, Oxfam lance une mise en garde : si cette conférence doit contribuer à mobiliser les ressources nécessaires pour éradiquer la pauvreté, il faut desserrer l’étau que font peser les multinationales sur le financement du développement.

La fraude fiscale des multinationales perpétue la pauvreté et affaiblit les économies des pays en développement. Un enjeu majeur pour l'économie mondiale, alors que les membres du G20 s'apprêtent à se réunir en Russie.

Oxfam salue le vote, aujourd’hui 3 juillet, des parlementaires européens en faveur d’une taxe européenne sur les transactions financières (TTF) couvrant tous les instruments financiers (act

Le non-respect des promesses d’aide aux pays pauvres va priver des millions de personnes en situation de pauvreté de vivres et de médicaments vitaux.

Les grandes puissances économiques du G20 n’ont apporté que peu d’attention au développement et à la sécurité alimentaire lors du sommet de Los Cabos au Mexique.

Oxfam appelle à un contrôle renforcé du financement du développement passant par des intermédiaires financiers, tels que les fonds d’investissement privés, les banques et les organismes de crédit.

Les dix dernières années ont vu augmenter le recours des institutions financières du développement (IFD) à un nouveau modèle de prêts, s'écartant du financement direct pour laisser place à

Alors que Robert Zoellick a annoncé qu'il quitterait son poste de président de la Banque mondiale au terme de son mandat, le 30 juin, une coalition internationale mène campagne afin que le ou la prochain-e président-e de cette institution soit désigné-e au terme d'un processus de sélection ouvert et basé sur les mérites des candidat-e-s, et pour que les pays en développement jouent un rôle déterminant dans cette sélection.

En réaction à la réunion des ministres des Finances du G20, Max Lawson, porte-parole d’Oxfam, déclare :

Les chiffres de l’Aide publique au développement en baisse annoncés le 6 avril privent les pays pauvres d’une aide vitale de 18 milliards de dollars, alors que 64 millions de personnes de plus ont été poussées dans la pauvreté par la crise financière, alerte Oxfam.