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Alors que les transferts d’argent permettent à la Somalie de garder la tête hors de l’eau, des banques des États-Unis, du Royaume-Uni et d’Australie coupent leurs liens avec les opérateurs qui les rendent possibles.

Suite à la publication, vendredi dernier, du rapport des Nations unies sur la réponse internationale à Ebola, Vincent Koch, responsable de l’intervention d’Oxfam, a déclaré : « Nous gagnons bon nombre de batailles contre Ebola, mais à eux seuls, les lits, les panneaux d’affichage et les enterrements ne suffiront pas à mettre fin à la crise.

Oxfam met aujourd’hui en garde contre la mauvaise mise en œuvre des quarantaines généralisées en Sierra Leone : au lieu d’endiguer l’épidémie d’Ebola, celles-ci aggravent en fait le risque de propagation de cette maladie mortelle, tout en infligeant des souffrances inutiles aux communautés

Oxfam exhorte les dirigeant-e-s du G20, réunis ce week-end (les 15 et 16 novembre) à Brisbane, en Australie, à s’attaquer de front aux inégalités croissantes, sans quoi, ils risqueront de priver des millions de personnes de tout moyen de sortir de la pauvreté.

Aujourd’hui (vendredi 31 octobre), le plan d’intervention Ebola de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest visant à endiguer l’épidémie d’ici la fin novembre arrive à mi-course. La crise est cependant loin d’être terminée.

L’organisation humanitaire Oxfam met en garde contre la méfiance et les fausses rumeurs sur l’origine et la propagation de la fièvre Ebola qui permettent à la maladie de se développer.

Pour Oxfam, plus de troupes, de financements et de personnels médicaux sont nécessaires si nous voulons empêcher que l’épidémie d’Ebola ne continue de s’étendre et devienne hors de contrôle.

Pour Oxfam, l’épidémie de fièvre Ebola, en Afrique de l’Ouest, ne pourra être contenue que si l’on renforce les efforts de prévention.

L’organisation appelle à un effort concerté de la communauté internationale pour stopper l’épidémie d’Ebola et demande un soutien logistique militaire.

Il est très peu probable que l'initiative pour la Santé en Afrique de la Société financière internationale, qui promeut des soins de santé dispensés par le secteur privé, permette aux personnes pauvres d'obtenir de meilleurs résultats en matière de santé.