ODA

« La stagnation d’une aide déjà insuffisante est un échec moral qui coûtera des vies. Une fois de plus, les pays riches ont trahi leur promesse envers les personnes les plus pauvres du monde : la promesse d’éradiquer la faim, d’investir dans des systèmes de santé publics, et de donner à toutes et tous un accès égal à une éducation de qualité ».

Les bailleurs cherchent de plus en plus à injecter des ressources du secteur privé dans les projets de développement, qui ne respectent souvent pas les critères d’appropriation, de transparence et de redevabilité.

La Conférence des Nations unies sur le financement du développement se conclut sur deux déceptions : la non-rectification de règles fiscales faussées et la privatisation du développement. 

Le compromis budgétaire que les dirigeants européens s’apprêtent à conclure, cette semaine, pour les sept prochaines années poussera des millions de personnes sur le fil du rasoir, avertit aujourd’hui Oxfam à la veille du Conseil européen.

Des centaines de milliers de pauvres devront se passer de médicaments indispensables et bien plus encore d'enfants ne pourront plus aller à l'école en raison de la diminution de l'aide publique au développement, la première enregistrée depuis 1997.