A la demande du gouvernement français, qui préside actuellement le G20, une réunion d’urgence s’est tenue lundi 25 juillet, dans la matinée, au siège de l’Organisation des Nations unies pou
Des artistes, militant-e-s et entrepreneur-e-s ont signé une lettre commune appelant les responsables politiques mondiaux, réunis à Rome aujourd'hui, à intensifier, de toute urgence, leur réaction face à la famine qui frappe plusieurs régions de la Corne de l'Afrique.
La déclaration par les Nations unies d'une situation de famine dans deux régions de Somalie doit être un signal d'alarme, à la fois sur l'ampleur de cette crise mais aussi sur les solutions.
Alors que les efforts mis en oeuvre pour juguler la catastrophe en Afrique de l'Est patinent, nombre de gouvernements de pays riches se rendent coupables de négligence volontaire : à l'heure actuelle, 800 millions de dollars manquent à l'appel.
Tandis que la communauté internationale est intervenue pour venir en aide aux victimes des méga-urgences telles que le tremblement de terre en Haïti, les crises humanitaires à évolution lente telles que l'aggravation de la sécheresse dans la Corne de l'Afrique n'ont pas reçu la même attention.
La Somalie est en train d'endurer sa pire sécheresse depuis plusieurs années et le manque de pluie a déjà anéanti plus d'un demi-million de vies. Le conflit interminable et la sécheresse poussent des centaines de milliers de Somaliens et Somaliennes au bout de leurs forces.
A Cancun, les négociateurs doivent garder à l'esprit l'urgence de la situation et la volonté d'agir concrètement après une année marquée par les catastrophes liées au climat, les records de température, les inondations et l'élévation du niveau de la mer.
À moins de deux mois des récoltes, des inondations et des pluies torrentielles à travers le Niger ont détruit des cultures, ce qui aggrave la crise alimentaire actuelle dans ce pays.
Le manque de fonds et les retards dans l’acheminement des vivres menacent la vie de centaines de milliers de personnes en Afrique de l'Ouest. Il n'y a aucune excuse à cela, puisque la communauté internationale a été avertie il y a plusieurs mois de l’ampleur grandissante de la crise.
Plusieurs grandes organisations humanitaires ont appelé aujourd'hui à redoubler d'efforts pour venir en aide à dix millions de personnes menacées par la faim extrême dans la zone sahélienne située en Afrique de l'ouest et centrale.