À l’heure où les émissions mondiales de gaz à effets de serre continuent d’augmenter et où le changement climatique touche le plus durement les pays et les communautés qui y ont le moins contribué, les pays riches et pollueurs ont maintenant trois ans de retard sur leur engagement de mobiliser 100 milliards de dollars par an en financements climat pour les pays à revenu faible et intermédiaire.
Plus de 260 millions de personnes additionnelles risquent de basculer dans la pauvreté extrême en 2022 à cause de la COVID-19, de l'accroissement des inégalités mondiales et du choc de la hausse des prix alimentaires, amplifié par la guerre en Ukraine, dénonce Oxfam dans un nouveau rapport publié aujourd’hui.
Selon les estimations d’Oxfam, entre 2020 et 2025, les pays les plus pauvres devraient être privés d’environ 75 milliards de dollars ―alors même que les pays riches s’étaient engagés de longue date à mobiliser chaque année 100 milliards de dollars pendant cette période afin d’aider les pays les plus vulnérables à s'adapter aux conséquences du changement climatique et à réduire leurs émissions.