Réfugiés syriens

Les recherches d'Oxfam montrent que moins de 3 % des réfugiés syriens ont été réinstallés dans des pays riches. Ce document, qui repose sur l'analyse des politiques de réinstallation dans huit pays clés, rappelle pourquoi la réinstallation d'au moins 10 % des réfugiés syriens est à la fois nécessaire et possible.

Oxfam appelle les États participant à la conférence de Genève à prendre l'engagement collectif d'offrir un refuge sûr par la réinstallation ou à travers d'autres formes d'admission humanitaire à au moins 10 % de la population de réfugiés, soit l'équivalent de 481 220 personnes, d'ici la fin de l'année 2016.

Les pays riches n’ont réinstallé que 1,39 % des près de 5 millions de réfugiés syriens. C’est très loin des 10 % que représentent les personnes jugées vulnérables et en besoin d’un refuge sûr dans les plus brefs délais. Ce 30 mars, les pays riches se réunissent à Genève pour discuter de la crise des réfugiés en Syrie. 

Le camp de Zaatari accueille près de 80 000 réfugiés qui ont dû fuir la guerre en Syrie. Depuis 2012, ce camp, constitué de quelques tentes, s’est transformé en une véritable ville semi-permanente. Nous avons adapté notre approche pour mettre en œuvre des solutions plus durables afin de répondre aux besoins des personnes résidant dans le camp et de la communauté locale vulnérable.

Ce document d’information appelle à l’adoption d’une approche nouvelle de la crise syrienne par la communauté internationale, y compris les voisins de la Syrie : une approche qui apporte espoir, sécurité et dignité aux millions de réfugiés, et qui leur donne une chance de contribuer à la société et à l’économie de leurs pays d’accueil.