crise alimentaire

En 2011, la Somalie a été confrontée à une famine dévastatrice qui a fait plus de 250 000 décès, dont la moitié étaient des enfants âgés de moins de cinq ans. Malgré les nombreux signaux d'alerte, la communauté internationale n’a pas agi à temps. Près d’une décennie plus tard, la réaction des dirigeant·es mondiaux/ales est de nouveau tardive et insuffisante face à la crise alimentaire catastrophique en Afrique de l’Est.

Un peu plus d’une décennie après qu'une famine dévastatrice a coûté la vie à plus de 250 000 personnes en Somalie, près de 500 000 personnes vivent désormais dans des conditions proches de la famine en Afrique de l'Est. Une fois de plus, alors que la sonnette d’alarme a été tirée à plusieurs reprises ces deux dernières années, nous réagissons trop tard et avec trop peu de moyens pour éviter la crise.

Un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19, les décès imputables à la faim dépassent ceux dus au virus. Le pire reste à venir, à moins que les gouvernements ne s’attaquent de toute urgence et avec détermination à l’insécurité alimentaire et à ses causes profondes.

La pandémie de COVID-19 attise les braises d’une crise alimentaire croissante, exposant des millions de personnes supplémentaires à la famine. Oxfam reconnaît la nécessité pour les gouvernements d’intervenir de toute urgence pour contenir la propagation du coronavirus, mais les appelle également à agir sans attendre pour mettre un terme à cette crise de la faim.

La Corne d’Afrique, l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale sont en proie à une crise alimentaire dévastatrice. Plus de 57 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire, tandis que les conditions météorologiques extrêmes ont entraîné une pénurie généralisée de nourriture et d’eau. Oxfam intervient sur le terrain mais nous avons impérativement besoin de votre aide pour sauver plus de vies.

Le droit des personnes pauvres à des moyens de subsistance durables constitue une pierre angulaire de l’action d’Oxfam. Notre objectif est de permettre à des millions de femmes et de communautés devenir plus résilientes face aux changements climatiques et d’accéder aux terres et aux ressources naturelles dont elles dépendent.

Les femmes jouent un rôle essentiel dans l'agriculture familiale et paysanne. Mais elles font face à des obstacles qui les empêchent de nourrir leur famille et de réinvestir dans leurs moyens de subsistance. Les soutenir libérerait le potentiel de centaines de millions d'entre elles dans la lutte contre la faim, la pauvreté et le changement climatique.

Les analyses scientifiques suggèrent de plus en plus souvent que l’impact des sécheresses actuelles et récentes en Afrique de l'Est pourrait avoir été aggravé par le changement climatique. Les gouvernements de la région et du monde entier doivent monter au créneau, prendre leurs responsabilités et apporter l’aide humanitaire nécessaire pour sauver des vies dès à présent. 

Aussi loin que se souviennent les habitant-e-s, la sécheresse actuelle est la plus grave qu’ait jamais connue l’Afrique de l’Est. Les éleveuses et éleveurs nomades font partie des populations les plus touchées. Dans l’est du Somaliland, Oxfam a observé le déplacement de communautés entières recherchant désespérément de l’eau et des pâturages

Près de quatre années de conflit violent au Yémen ont conduit à ce que l’ONU qualifie de plus grave crise humanitaire au monde. 60 % de la population, soit 20 millions de personnes, souffrent d’insécurité alimentaire. Le spectre de la famine plane désormais sur près de 14 millions de personnes. Elles ont besoin de votre aide.