crisis alimentaria

Des millions de personnes en Afrique de l'Ouest pourraient être sauvées d’une grave crise alimentaire si des actions de prévention à grande échelle étaient menées dans cette région.

Les questions de sécurité alimentaire, de ressources financières et d’inégalités seront les indicateurs qui permettront de tester la capacité des dirigeants du G20, réunis à Cannes, à transformer l'économie mondiale et assurer stabilité et prospérité.

Pour avoir une chance de venir en aide aux populations touchées par la famine en Somalie, la communauté internationale doit impérativement faire passer les vies humaines avant la politique, affirme aujourd’hui un groupe de 20 ONG dans une lettre ouverte.

Selon l’organisation internationale Oxfam, les gouvernements et les donateurs doivent agir de toute urgence pour répondre à la crise.

Des artistes, militant-e-s et entrepreneur-e-s ont signé une lettre commune appelant les responsables politiques mondiaux, réunis à Rome aujourd'hui, à intensifier, de toute urgence, leur réaction face à la famine qui frappe plusieurs régions de la Corne de l'Afrique.

Tandis que la communauté internationale est intervenue pour venir en aide aux victimes des méga-urgences telles que le tremblement de terre en Haïti, les crises humanitaires à évolution lente telles que l'aggravation de la sécheresse dans la Corne de l'Afrique n'ont pas reçu la même attention.

Pour Oxfam, l’approche du G20 qui s’apparente plutôt à un cataplasme sur une jambe de bois est très loin de la chirurgie massive vraiment nécessaire pour s’attaquer à la crise alimentaire.<

Le prix des denrées alimentaires a augmenté dans le monde tout au long de l'année 2010 et début 2011.

Selon Thierry Kesteloot, conseiller en Politiques alimentaires auprès d'Oxfam : "La hausse des prix alimentaires est très préoccupante.

En 2010, plus de 10 millions de personnes, en majorité des enfants et des femmes, ont été victimes du manque de nourriture au Sahel.