Les ambassadeurs mondiaux d’Oxfam, Scarlett Johansson, Gael García Bernal et Djimon Hounsou sont parmi les huit célébrités et personnalités du monde artistique qui s’unissent aujourd’hui à Oxfam pour appeler les négociateurs internationaux à prendre des mesures lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui débutera à Cancún, au Mexique, la semaine prochaine, pour éviter que les populations les plus pauvres du monde ne soient confrontées à une catastrophe climatique.
Une lettre ouverte aux parties engagées dans les négociations sur le climat va être officiellement présentée par l’une de ses signataires, l’ambassadrice et photographe de campagnes, Helena Christensen, à l’occasion d’une conférence de presse qui se déroulera aujourd’hui à Katmandu au Népal, où elle a pu constater le travail que fait Oxfam au sein des communautés népalaises pour les aider à s’adapter aux changements climatiques. Cette lettre ouverte appelle les négociateurs à placer les individus au centre des discussions de Cancún pour garantir un avenir plus sûr aux générations futures.
La lettre ouverte explique aux négociateurs qu’ils disposent d’une opportunité de sortir de l’impasse actuelle en établissant un nouveau fonds vert mondial qui soit juste et vérifiable et qui permette aux personnes les plus vulnérables des pays pauvres, les femmes en particulier, de s’adapter aux menaces croissantes qu’engendre le changement climatique. De plus, si des progrès sont effectués en matière de financement de la lutte contre le changement climatique, ils permettront de restaurer la confiance des pays pauvres envers les pays riches, et ouvriront la porte ouverte à un dialogue plus constructif.
La lettre déclare aux négociateurs : « Nous savons que les impacts destructeurs du changement climatique signifieront, pour les populations les plus pauvres, davantage de souffrances et de difficultés, et, à moins que des mesures ne soient prises, ces impacts entraîneront aussi une augmentation de l’instabilité et de l’insécurité sur la planète. Il est évident, alors que vous vous apprêtez à vous engager dans une nouvelle série de négociations à Cancún, que vous devez faire mieux. Et rapidement. »
Tim Gore, conseiller politique d’Oxfam en matière de changement climatique, a déclaré : « les parties engagées dans les négociations sur le climat doivent garder à l’esprit que les discussions ne portent pas uniquement sur des chiffres et des dollars mais qu’elles concernent l’existence des populations pauvres déjà touchées par le changement climatique. La question du financement de la lutte contre le changement climatique est la clé pour débloquer les négociations et guider le monde vers une solution qui réponde à la menace et à la réalité du changement climatique. »
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Notes aux rédactions
Lettre ouverte aux négociateurs sur le climat :
Il y a un an, les dirigeants mondiaux se sont réunis à Copenhague dans le but de s’attaquer à l’une des plus grandes menaces pesant sur l’histoire de la planète : le changement climatique. D’importants progrès ont été effectués mais, malheureusement, ils ne sont pas suffisants. A Cancún, vous pouvez rentrer dans l’histoire.
Pour des millions de personnes en première ligne du changement climatique, les mois qui se sont écoulés depuis Copenhague ont été un véritable enfer. Ces personnes ont subi des inondations, des sécheresses, des incendies, des tempêtes et d’autres événements météorologiques extrêmes qui ont ravagé les cultures et anéanti les moyens de subsistance des personnes les plus pauvres de notre planète. « Nous savons que les impacts destructeurs du changement climatique signifieront, pour les populations les plus pauvres, davantage de souffrances et de difficultés, et, à moins que des mesures ne soient prises, ces mesures entraîneront aussi une augmentation de l’instabilité et de l’insécurité sur la planète. Il est évident, alors que vous vous apprêtez à vous engager dans une nouvelle série de négociations à Cancún, que vous devez mieux faire. Et rapidement.
A Cancún, la question du financement de la lutte contre le changement climatique, visant à aider les communautés pauvres à se protéger et à se développer en minimisant leurs émissions de carbone, peut permettre de sortir de l’impasse actuelle. Si des progrès sont effectués sur la création d’un fonds vert mondial, ils pourraient contribuer à avancer vers un accord mondial. Ce fonds vert permettrait aux personnes les plus vulnérables des pays pauvres, en particulier les femmes, qui sont celles qui subissent les impacts les plus néfastes du changement climatique, de s’adapter aux menaces croissantes du climat. Il est nécessaire de mettre en place, au sein des Nations Unies, un organisme qui soit équitable, efficace et redevable et qui donne aux personnes ayant le plus besoin de ces financements, et qui en feraient un usage le plus pertinent, la possibilité de s’exprimer. Si, à Cancún, vous saisissez ces opportunités, alors tout ceci sera à notre portée.
Nous manquons de temps mais il n’est pas trop tard pour éviter une catastrophe climatique. Nous comptons sur vous pour relever ce défi historique et assurer que nous, tout comme les générations futures, connaîtrons un avenir plus sûr.
Nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en l’assurance de notre haute considération.
Scarlett Johansson - Etats-Unis
Djimon Hounsou - Bénin
Gael García Bernal - Mexique
Helena Christensen - Danemark
Miguel Bosé - Espagne
Kristin Davis - Etats-Unis
Bill Nighy - Royaume-Uni
Angelique Kidjo - Bénin
Un communiqué sera disponible après la conférence de presse d’Helena Christensen.
Conctater : Georgette Ginn à GGinn@oxfam.org.uk Tel: +44 (0)1865 472037 Mob: +44 (0)7824 503108
Contact
Ben Grossman-Cohen +202-777-2907, +202-629-6018 (mobile) bgrossman-cohen@oxfamamerica.org
Lettre ouverte aux négociateurs sur le climat :
Il y a un an, les dirigeants mondiaux se sont réunis à Copenhague dans le but de s’attaquer à l’une des plus grandes menaces pesant sur l’histoire de la planète : le changement climatique. D’importants progrès ont été effectués mais, malheureusement, ils ne sont pas suffisants. A Cancún, vous pouvez rentrer dans l’histoire.
Pour des millions de personnes en première ligne du changement climatique, les mois qui se sont écoulés depuis Copenhague ont été un véritable enfer. Ces personnes ont subi des inondations, des sécheresses, des incendies, des tempêtes et d’autres événements météorologiques extrêmes qui ont ravagé les cultures et anéanti les moyens de subsistance des personnes les plus pauvres de notre planète. « Nous savons que les impacts destructeurs du changement climatique signifieront, pour les populations les plus pauvres, davantage de souffrances et de difficultés, et, à moins que des mesures ne soient prises, ces mesures entraîneront aussi une augmentation de l’instabilité et de l’insécurité sur la planète. Il est évident, alors que vous vous apprêtez à vous engager dans une nouvelle série de négociations à Cancún, que vous devez mieux faire. Et rapidement.
A Cancún, la question du financement de la lutte contre le changement climatique, visant à aider les communautés pauvres à se protéger et à se développer en minimisant leurs émissions de carbone, peut permettre de sortir de l’impasse actuelle. Si des progrès sont effectués sur la création d’un fonds vert mondial, ils pourraient contribuer à avancer vers un accord mondial. Ce fonds vert permettrait aux personnes les plus vulnérables des pays pauvres, en particulier les femmes, qui sont celles qui subissent les impacts les plus néfastes du changement climatique, de s’adapter aux menaces croissantes du climat. Il est nécessaire de mettre en place, au sein des Nations Unies, un organisme qui soit équitable, efficace et redevable et qui donne aux personnes ayant le plus besoin de ces financements, et qui en feraient un usage le plus pertinent, la possibilité de s’exprimer. Si, à Cancún, vous saisissez ces opportunités, alors tout ceci sera à notre portée.
Nous manquons de temps mais il n’est pas trop tard pour éviter une catastrophe climatique. Nous comptons sur vous pour relever ce défi historique et assurer que nous, tout comme les générations futures, connaîtrons un avenir plus sûr.
Nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en l’assurance de notre haute considération.
Scarlett Johansson - Etats-Unis
Djimon Hounsou - Bénin
Gael García Bernal - Mexique
Helena Christensen - Danemark
Miguel Bosé - Espagne
Kristin Davis - Etats-Unis
Bill Nighy - Royaume-Uni
Angelique Kidjo - Bénin
Un communiqué sera disponible après la conférence de presse d’Helena Christensen.
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