Suite à l’échec des pourparlers et la reprise des violences, Oxfam appelle aujourd'hui l’ensemble des États à suspendre immédiatement les transferts d'armes ou de munitions vers Israël et tous les groupes armés palestiniens. L’ONG souligne les nombreux risques de voir ces armes violer le droit international humanitaire.
Oxfam souligne que le nombre de morts civils et la destruction des infrastructures civiles survenus ces six dernières semaines sont sans précédent depuis 20 ans de travail dans la bande de Gaza. A ce jour, plus de 1 500 civils à Gaza, dont plus de 480 enfants, et trois civils en Israël ont été tués, et on estime à plusieurs milliards de dollars les dommages causés par les bombardements sur les infrastructures d’eau potable, d'assainissement, les services de santé et les habitations de Gaza.
La dernière flambée de violences porte à six le nombre de ruptures du cessez-le-feu temporaire au cours des six dernières semaines, sans que les parties n’aient pu s’accorder sur une solution durable, et a entraîné la mort de nouveaux civils à Gaza au cours des dernières 24 heures.
Pour Nishant Pandey, directeur d’Oxfam dans le Territoire palestinien occupé et en Israël : « Maintenant plus que jamais, la communauté internationale doit exercer les plus grandes pressions diplomatiques, y compris la suspension des transferts d'armes et de munitions, afin de montrer que le monde ne tolèrera pas un instant de plus la violence et les souffrances des populations civiles ».
Violations du droit international
Les États et les peuples ont le droit légitime d'utiliser des armes pour la protection de leurs concitoyens contre les agressions extérieures, mais seulement à la condition que leur recours à la force soit conforme aux principes de nécessité et de proportionnalité, ainsi qu'au droit international humanitaire et aux droits humains. La conduite à la fois du gouvernement d'Israël et des groupes armés palestiniens soulève de nombreuses préoccupations quant à des violations du droit international.
Oxfam soutient depuis de nombreuses années le traité sur le commerce des armes, signé par 118 États, qui exige l'interdiction des transferts d'armes lorsque le fournisseur a connaissance de l’utilisation de ces armes dans des « attaques contre des biens civils ou des civils ».
« Cette crise humanitaire est nourrie par les armes. Suspendre les transferts d’armes et de munitions est essentiel afin de s’assurer de la sécurité des civils. La solution à ce conflit ne sera pas militaire. Les populations civiles des deux camps méritent un cessez-le-feu durable et un processus de paix inclusif crédible », ajoute Nishant Pandey.
Notes aux rédactions
Israël a voté en faveur de l'adoption du traité sur le commerce des armes. La Palestine, en tant qu’observateur non-membre de l'ONU, n'a pu prendre part au vote, mais elle a participé aux négociations du traité.
Contact
Alun McDonald, Coordinateur médias et communication
Oxfam | Jérusalem | Territoire palestinien occupé et Israël
+972546395002 (Jérusalem) +972592992208 (Cisjordanie et Gaza)
Skype : alunmcdonald | Twitter : @alunmcdonald
Israël a voté en faveur de l'adoption du traité sur le commerce des armes. La Palestine, en tant qu’observateur non-membre de l'ONU, n'a pu prendre part au vote, mais elle a participé aux négociations du traité.
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