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La pandémie de coronavirus a mis au jour notre fragilité collective, ainsi que l’incapacité de notre économie profondément inégale à oeuvrer dans l’intérêt de toutes et tous. Elle nous a également démontré l’importance cruciale de l’intervention des gouvernements dans la protection de notre santé et de nos moyens de subsistance, et la création d'un monde plus égalitaire et plus durable.

La pandémie de COVID-19 s’est abattue sur un monde très mal préparé pour y faire face. Parmi les pays évalués au regard de l’indice ERI 2020, un sur six seulement consacrait un budget suffisant à la santé. Au moins un tiers des travailleurs et travailleuses dans plus de 100 pays ne disposaient d’aucune protection du travail comme les congés maladie.

De nouvelles recherches menées par Oxfam et ses partenaires révèlent que même si la crise du COVID-19 et les mesures d’endiguement associées ont augmenté la charge de travail de soin non rémunéré des femmes et des hommes, les femmes s’acquittent toujours de la plus grande partie de ce travail.

Face à la pandémie de coronavirus qui continue de prendre de l’ampleur, Oxfam a renforcé l’ensemble de son système d’aide humanitaire pour soutenir les personnes les plus vulnérables. Malgré les restrictions d’accès, nous travaillons sans relâche avec nos partenaires locaux afin de freiner la propagation du virus et protéger les communautés de son impact économique. Vous pouvez nous aider.

Le territoire de Fizi, dans la province du Sud-Kivu, est l’un des endroits les plus difficiles d’accès de la République démocratique du Congo. C’est pourquoi l'equip d'Oxfam ont récemment lancé la construction d’un système d’adduction d’eau par gravité de plus de 100 km de long, destiné à approvisionner en eau potable des zones particulièrement reculées.

En 2015, 193 chefs d’État ont promis de réduire les inégalités conformément à l’objectif 10 des ODD (objectifs de développement durable). Cette seconde édition de l’indice de l’Engagement à la réduction des inégalités (ERI) repose sur une nouvelle base d’indicateurs, couvrant désormais 157 pays, qui mesure les actions prises par les États en matière de dépenses sociales, de fiscalité et de droit du travail : trois domaines qui se révèlent essentiels à la réduction de l’écart entre les riches et les pauvres.

L’indice de l’Engagement à la réduction des inégalités (ERI), qui classe 158 États en fonction de leurs politiques en matière de services publics, de fiscalité et de droits de la main d’œuvre, montre qu’aucun pays au monde n’en faisait assez pour lutter contre les inégalités avant la pandémie de COVID-19. Cette inaction contribue à alimenter la crise et accroît la vulnérabilité des personnes vivant dans la pauvreté, en particulier les femmes.

Alors que les transferts d’argent permettent à la Somalie de garder la tête hors de l’eau, des banques des États-Unis, du Royaume-Uni et d’Australie coupent leurs liens avec les opérateurs qui les rendent possibles.

Oxfam met aujourd’hui en garde contre la mauvaise mise en œuvre des quarantaines généralisées en Sierra Leone : au lieu d’endiguer l’épidémie d’Ebola, celles-ci aggravent en fait le risque de propagation de cette maladie mortelle, tout en infligeant des souffrances inutiles aux communautés

L’organisation humanitaire Oxfam met en garde contre la méfiance et les fausses rumeurs sur l’origine et la propagation de la fièvre Ebola qui permettent à la maladie de se développer.