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L’Afrique de l’Ouest est frappée à son tour par la pandémie du coronavirus, autant par le virus lui-même que par les impacts des mesures barrières sur les populations les plus vulnérables. Mais elle possède un atout de taille : sa jeunesse, qui a choisi, en ces temps de crise, de se mobiliser et de faire partie de la solution.

L'accès à l’éducation sexuelle reste très limité au Sénégal, exposant les jeunes, qui constituent près d'un tiers de la population, aux grossesses non désirées ou au VIH. Mis en oeuvre par Oxfam, le programme Connecting 4 Life a été conçu pour combler ce manque par le biais d’une approche innovante.

Les jeunes femmes et les jeunes hommes d’aujourd’hui doivent lutter contre des problèmes sociaux, politiques et environnementaux de taille hérités des générations précédentes. En tirant profit de l’énergie, de la créativité et du talent des jeunes pour remédier aux multiples inégalités auxquelles ils sont confrontés, nous profiterons tous d’un « dividende démographique » et bâtirons un monde plus juste.

Selon un nouveau rapport d’Oxfam, alors que les jeunes n’ont jamais été aussi nombreux sur Terre, ils sont exclus des processus décisionnels et sont aussi les plus vulnérables aux crises économiques.

Tout comme l’écart entre les riches et les pauvres, les inégalités entre les générations ont crû à un rythme alarmant. En dépit de leur nombre et de leur potentiel, les jeunes continuent d’être politiquement et culturellement marginalisés, alors qu'ils pourraient être la clé pour trouver des solutions aux défis de la pauvreté.

Alors que le Forum des ministres des Affaires étrangères commence aujourd’hui ses discussions au sommet de l'Union africaine (UA) à Malabo, Oxfam et ses partenaires appellent les ministres à s’assurer que le thème central du sommet, la jeunesse, ne soit pas oublié.